Moins de 1 % des personnes qui meurent à l'hôpital sont en état de mort encéphalique ; or cette source d'organes représente actuellement près de 92,5 % des greffes réalisées en France.
L'Agence de la biomédecine soutient donc le prélèvement d'organes sur d'autres catégories de donneurs : les donneurs vivants et les donneurs décédés après un arrêt cardiaque.
Néanmoins, ces pratiques ne permettent pas de venir à bout du problème de pénurie. Elles concernent quasi-exclusivement le rein. Par ailleurs, elles se limitent à des contextes particuliers : le cercle familial du malade pour le don du vivant ; les hôpitaux qualifiés et équipés pour le prélèvement après un arrêt cardiaque mortel.
Toutes les sources de greffons doivent donc être utilisées au meilleur de leur possibilité.
S'agissant des défunts en état de mort encéphalique, le recensement plus systématique des donneurs potentiels dans les différents services hospitaliers a permis une progression sensible des prélèvements ces dernières années. En 2010, 3 049 défunts susceptibles d'être prélevés ont été signalés par les équipes médicales, soit une hausse de 51 % par rapport à 2000.
Partage